Aujourd’hui pianiste de renom, Natacha Kudritskaya entretient depuis l’enfance un lien particulier avec la France, où se trouvent quelques unes de ses familles d’adoption, rencontrées au gré de ses sejours en Bourgogne, puis de ses études au conservatoire, à Paris. Elle pose ses bagages à Marseille, fonde une famille, exerce son art ici et ailleurs tout en gardant un lien charnel avec l’Ukraine.
Quatre noms marquent l’apprentissage pianistique de Natacha Kudritskaya. Tout d’abord Alain Planès, « mon premier professeur, l’élégance même et un raffinement de style absolu ». Puis Jacques Rouvier, « très attaché au respect du texte, méticuleux et exigeant ». Un peu plus tard, la rencontre avec Ferenc Rados à Budapest sera capitale : « Il m’a appris à lire entre les notes ». Enfin, ce sera Henri Barda « qui passe comme un ouragan sur le travail que j’ai accompli pour que la musique règne ».
L’œuvre de Rameau marquera un tournant essentiel dans son approche pianistique et elle consacrera deux CD au compositeur : le premier en 2009, associé à Luciano Berio, et le second en 2012, paru chez 1001 Notes.
2009 sera l’année des concours, avant une période de perfectionnement, les premiers récitals et une ouverture à la musique de chambre qu’elle pratique toujours régulièrement. Elle effectue plusieurs enregistrements avec son partenaire fidèle Daniel Rowland sous les labels Chandos , Champs Hill Records et Gutman Records .
En 2015 Natacha Kudritskaya signe chez Universal Music. Son disque, Nocturnes, est sorti chez Deutsche Grammophon.
Natacha Kudritskaya est alors invitée à se produire dans les principaux festivals et salles de concert de France et d’Europe .
Depuis le début de la guerre en Ukraine Natacha a initié le mouvement Music Chain For Ukraine, elle en porte la vision, le développement et la direction artistique.